Projets

Interpolation des émissions de GES des lacs et des réservoirs

Projet de recherche UNESCO/IHA sur les GES des réservoirs d’eau douce: Modèle G-res Tool

Le modèle G-res permet l’estimation des émissions nettes de GES en considérant les émissions naturelles du territoire avant l’inondation (bassin versant, aire du réservoir, aval du réservoir), les caractéristiques environnementales de chaque réservoir (climatique, géographique, édaphiques et hydrologique), l’évolution temporelle des émissions tout au long de la vie du réservoir, les émissions déplacés, soit celles qui aurait eut lieu ailleurs, peut importe la création du réservoir, les différentes sources de méthane: Diffusion, Ébullition, Dégazage et les émissions provenant de sources anthropogéniques non reliées au réservoir, mais influençant celui-ci par des rejets de nutriments ou de matière organique.

L’objectif final est d’intégrer les informations de plus de 6000 réservoirs pour calculer les émissions nettes de GES des réservoirs au niveau global.

Pour plus d’informations, voir Prairie et al 2017 et http://g-res.hydropower.org/ 

Réseau du CRSNG
sur l’état des lacs du Canada

Avec les changements climatiques actuels, l’établissement des bilans globaux d’émissions de gaz à effets de serre (GES) de la surface de la terre vers l’atmosphère est un travail essentiel pour une planification durable de notre futur. Les écosystèmes aquatiques sont maintenant connus comme étant des sources importantes de CO2 et de CH4 vers l’atmosphère. Le Canada comptant près de 1 millions de lacs, représentant environ 37% de l’aire des totales des lacs de notre planète, il pourrait plus que tout autre pays contribuer de manière importante aux émissions naturelles de GES. À ce jour, aucun bilan d’émissions de GES n’a toutefois été produit pour le Canada, ou même pour certaine de ces écorégions. Utilisant les données du projet Lake Pulse, en plus de celle du US EPA National Lake Assessment data of 2017, nous allons déterminer les concentrations et l’échange eau-air en CO2 et CH4 des lacs. De plus, nous allons investiguer l’origine du carbone par l’utilisation la signature isotopique du CO2 et du CH4. L’objectif principal de ce projet est de faire une analyse spatiale et de cartographier les différents paysages présents pour identifier les facteurs influençant les variations entre source et puit de carbone, en utilisant les patrons géographiques, le paysage, les impacts anthropiques, la décomposition de la matière organique, l’altération des minéraux et l’oxidation du méthane.

Pour plus d’informations, voir https://www.lakepulse.ca